La très coûteuse commission CGFM chargée de gérer les 10 millions du Territoire de Muanda

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Bientôt une année depuis que le territoire de Muanda a bénéficié de 10 millions de dollars après l’avenant signé entre l’État Congolais et la firme Perenco qui exploite le pétrole aux larges de la côte atlantique dans la Province du Kongo Central. Une année après, aucune avancée, la population commence à perdre patience. Nos demandes d’interviewer le Ministre sectoriel à ce sujet sont restées sans suite.

 

Pendant ce temps, la commission de gestion de fonds pour le Territoire de Muanda, CGFM en sigle, a été créée et payée gracieusement chaque mois pour ne rien faire. D’après les informations recueillies par la Voix du Kongo Central, la CGFM touche mensuellement une bagatelle somme de 100,000$ soit 300,000$ par trimestre. Durant deux trimestres, cette commission a déjà consommé 600,000$. De l’argent que se partagent tranquillement 10 personnes qui n’ont encore rien produit comme résultat sur terrain.

 

Et l’enlisement de la situation leur est encore très profitable parce qu’elle sera toujours payée. À Muanda, la population s’impatiente et commence à dénoncer ce qu’elle qualifie d’anarque. « Déjà cette commission n’est pas gérée par un ressortissant de Muanda, ce qui n’était pas recommandé » dénonce un habitant. Selon plusieurs sources, la présidente de la commission toucherait 12,000$ le Mois. Le chargé des finances et celui des marchés se partageraient à chacun 7000$ le mois et les 8 membres de la plénière se la coulent douce chaque mois avec 1,250$ tout en ne faisant absolument rien.

 

Plusieurs leaders du territoire ont contacté la Voix du Kongo Central. D’après nos informations, une grande marche de protestation et d’une grande envergure est prévue pour solliciter l’implication du Président de la République pour une meilleure gestion de ces fonds. « La commission va consommer bientôt 1 millions alors que la population n’a encore rien vu sur le terrain. Si on laisse faire, nous serons perdants, nous devons marcher » prévient Paul Ngwaby depuis la cité côtière.

 

Martin SOLO

 

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