À la découverte de madame Francine NZUMBA NZINGA, candidate dans la circonscription électorale de Mbanza Ngungu.
Les élections législatives, c’est dans deux mois en République Démocratique du Congo. Alors que la CENI a publié la liste définitive des candidats retenus, notre rédaction vous présente Madame Francine NZUMBA NZINGA, candidate dans la circonscription électorale de Mbanza Ngungu.
Présentation
Chef des travaux et doctorante en Économie de gestion sur la fiscalité de l’UPN, Université Pédagogique Nationale et l’UK, Université Kongo, madame Francine NZUMBA est aussi Vice-présidente Nationale du Mouvement social Lumbiste, MSL en sigle et également présidente Nationale de l’ONG Congolais Unis pour le Développement, CUD en sigle, axée principalement sur le développement local et l’émancipation de la femme rurale en général et du leadership féminin en particulier.
Candidate malheureuse au scrutin national et provincial de 2018, c’est en 2006 alors étudiante qu’elle a commencé son combat politique face à la discrimination constatée sur le traitement des résultats académiques et les conditions inhumaines infligées à la femme étudiante.
« C’est cette révolte qui m’a soulevée et orientée vers une vers une résistance qui jusqu’à ce jour constitue mon combat ultime du rétablissement de la femme comme partenaire incontournable de l’homme et des Institutions pour le Développement de la République », explique-t-elle.
Madame Francine NZUMBA a initié des organisations paysannes et culturelles à l’instar de CUD Congolais Unis pour le Développement, une structure qui encadre les Femmes et hommes estudiantins, paysannes, filles mères maltraitées et délaissées par la formation locale, l’apprentissage et la réinsertion professionnelle.
« Malgré tout cela, il y a encore beaucoup à faire pour la femme et pire, elle reste encore la première victime des inégalités voir même d’exclusion sociale », a-t-elle indiqué.
Pourquoi le choix du MSL comme parti politique
Vice-présidente du mouvement socialiste Lumumbiste, MSL, Francine NZUMBA affirme qu’elle a adhéré dans ce parti politique pour faire entendre sa voix et mener son combat démocratique. « C’est un parti Socio-démocrate qui cadre avec mon engagement politique, l’émancipation de la femme congolais dans sa diversité », explique-t-elle.
Candidate à la députation provinciale et nationale dans la circonscription électorale de Mbanza Ngungu, Francine NZUMBA explique son vœu le plus ardent:
« En cette année électorale 2023 où la femme congolaise est instinctivement et décidément débout, malgré plusieurs aléas qui entourent le processus électoral, j’estime que la femme soit présente dans les cercles décisionnels du pays. Pourquoi pas une femme à la tête des institutions ? Pourquoi pas au Gouvernement ? »
Projets et réalisations.
Candidate aux élections législatives, madame Francine NZUMBA souhaite être une représentante valable de son Territoire et de sa province. Militer pour la justice sociale et pour l’égalité des droits de tous les peuples sans discrimination sera l’une de ses préoccupations majeures.
Femme battante et prête à des nombreux sacrifices pour son territoire, madame Francine s’est battue pour permettre à l’agglomération (Cité Nsele) de rester toujours dans le Territoire de Mbanza Ngungu alors qu’elle voulait être annexée à Madimba en 2011.
« Nous nous sommes battus pour a récupérer (cité NSELE), j’étais au front. Après la récupération de celle-ci nous avons assisté à une suppression de deux centres de vote pour laisser qu’un en 2018. Lors du cadre de concertation avec la CENI au palais du peuple, j’ai plaidé auprès de Déni Kadima de remettre cité N’sele à ce droit, car elle subit l’injustice électorale, vu le nombre d’habitants ne méritait pas un centre d’inscription qui est Nkitudia, j’ai amené le plaidoyer, aujourd’hui nous avons deux centres (Ngongolo et Nkitudia), merci à la CENI pcqu’elle a tenu sa parole » a-t-elle fait savoir.
À Mbanza Ngungu, madame Francine NZUMBA a aussi activement participé à la création des centres de formation (sur l’informatique, l’auto-école, l’alphabétisation, la Coupe et couture et autres). Elle a assuré la prise en charge des soins médicaux de plus des 300 femmes veuves: « Je suis une femme proche de la population », a-t-elle indiqué dans la clôture de notre interview.
Martin SOLO
