La CENI à la peine dans plusieurs Centres d’enrôlement. Appels au prolongement des opérations.

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À 6 jours de la fin du processus sur l’enrôlement et identification des électeurs dans le Kongo Central, la CENI est appelée à rectifier les tirs. Le processus d’enrôlement commencé depuis 24 décembre n’a pas donné les résultats tant attendus. La faute à plusieurs couacs observés et surtout à l’impréparation de la CENI à cette opération pourtant cruciale.

 

Dans le Kongo Central, plusieurs bureaux ou Centres d’enrôlement restent fermés. Dans la plupart des cas, les machines ne fonctionnent pas. « Lorsque la machine tombe en panne, malheureusement il n’y a pas de réserve. Il faut attendre jusqu’à ce qu’elle sera réparée« . Et c’est là le problème. En effet certains bureaux n’ont travaillé que 10 jours car les machines ne fonctionnent pas.

 

Sur Top Congo, Denis Kadima président de la CENI a reconnu quelques ratés : « Nous sommes conscients des problèmes (auxquels font face les électeurs) et nous y apportons des solutions. Pour le moment, nous sommes en train de stabiliser le logiciel. Nous faisons aussi face aux problèmes des machines parce que parfois mal utilisées. Cela ne veut pas dire qu’elles étaient défectueuses au départ« .

 

Des appels au prolongement des opérations d’enrôlement

 

Et comme il fallait s’y attendre, les appels au prolongement des opérations d’enrôlement se multiplient. Dans plusieurs territoires la population appelle la CENI à poursuivre les opérations d’enrôlement au delà du 25 janvier. « Avec tout ces problèmes que nous observons on ne sera pas à mesure d’atteindre même la moitié du nombre d’enrôlés de 2018. Il faut clairement que la CENI ajoute minimum 2 mois » fait remarquer la société civile dans le Territoire de Mbanza Ngungu.

 

Toujours sur Top Congo, le président de la CENI Denis Kadima a admis l’impreparation de la CENI pour cette opération : »Mais la particularité du processus en cours est que nous n’avons pas eu le temps de mettre en place une phase pilote. Nous avons commencé d’emblée avec 10 provinces, dont la ville de Kinshasa. Ça veut dire que la CENI a navigué à vue« . Un aveu d’échec qui exige réparation par un prolongement des opérations.

 

Denis Kadima s’est voulu rassurant pour la suite du processus : « Le processus connaît des difficultés que je peux appeler comme des douleurs d’enfantement. Nous tirons des leçons, nous améliorons les choses, nous avons commandé des pièces de rechange pour réparer les machines là où il y a eu des problèmes » a-t-il fait savoir. Le remplacement des machines exigera bien sûr le prolongement des opérations.

 

Pour l’instant, il est noté plusieurs problèmes de dysfonctionnement dans plusieurs centres d’enrôlement:

– Le dysfonctionnement des machines

– Le chauffage des machines

– L’arrêt brusque de certaines machines

– Problèmes de recharge de batterie ou encore le manque de courant électrique.

– Lenteur dans les opérations de saisie.

 

Jospin de Jésus

 

 

 

 

 

 

 

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