CE JOUR-LA… 15 janvier 1990 décès de M’pongo Love. Elle a notamment vécu à Boma. Lire son histoire avec Benjamin BABUNGA WATUNA

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CE JOUR-LA… 15 janvier 1990, M’pongo Love, vedette de la musique zaïroise des années 80, décède à 34 ans, des suites d’une méningite cérébrale, aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. Elle était la fille du Commandant Gilbert Mpongo, qui arrêta Lumumba en décembre 1960.

 

Elle était la fille du Commandant Gilbert Mpongo, qui arrêta Lumumba en décembre 1960. De son vrai nom Alfride M’Pongo Landu, Love a 3 ans lorsqu’elle reçoit une injection de pénicilline qui, malheureusement, la rendra partiellement infirme. Une année plus tard (1960), elle perd son père, tué dans un règlement de compte politico-militaire.

 

Les choses deviennent alors difficiles pour sa maman qui doit se battre pour la survie de la famille. Mpongo Love est alors envoyée à l’école Notre-Dame de Boma, où elle s’initiera au chant au sein de la chorale de l’église. Elle sera dénichée, plus tard, par Empompo Loway.À 19 ans, elle prend alors son nom de scène de “M’pongo Love” et crée son propre orchestre qu’elle appellera “Tcheke Tcheke Love”.

 

Sa 1ère chanson “Pas possible Maty” (1976) lui donne un succès immédiat et époustouflant. Le grand public est ému par cette nouvelle voix pure.Malgré son handicap physique, l’originalité de sa voix limpide, aiguë, légèrement nasale – aux intonations fragiles et précises – séduit au premier coup le public zaïrois et africain. C’était le début d’une histoire passionnelle entre la star et son public.

 

Sa consécration arrive en 77 lorsqu’elle sortira plusieurs chansons à succès, notamment « Ndaya », « Kapwepwe », « Motayo », « Marketing International », « Koba », « Monama », etc. En 1980, M’Pongo Love se sépare d’Empompo Loway et devient productrice de ses albums sous le label Love’s Music.

 

Elle sortira, depuis Paris, plusieurs albums : “L’Afrique danse avec M’pongo Love”, “Vivre avec toi” et “Partager”. Quelque temps après, elle décide de s’installer au Gabon d’où elle développera d’ailleurs sa maladie, puis décède ce 15 janvier 1990, à Kinshasa.

 

Benjamin BABUNGA WATUNA

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