Dauphinat 2028 à la base de l’instabilité politique au Kongo Central?
Alors que la province du Kongo Central avait pris son envol avec le Gouverneur Grâce BILOLO, la province de Simon Kimbangu et Joseph Kasa Vubu se retrouve aujourd’hui secouée par une crise politique majeure. À la base, le positionnement politique de certains notables de cette province en vue de succéder au Président Félix Tshisekedi crée une instabilité qui rappelle celle de 2019-2022.
Il y a quelques jours, près de 20 députés provinciaux ont été internés à Kinshasa pendant deux semaines afin d’attendre des instructions pour déchoir l’actuel Gouverneur Grâce BILOLO. Logés, nourris au frais d’un réseau, ces élus ont été reçus par plusieurs personnalités politiques du pays auprès de qui ils ont présenté leur cahier de charge comprenant une destitution du Gouverneur BILOLO.
À peine rentré en province, le bloc de 22 députés provinciaux a ouvert les hostilités mettant ainsi en oeuvre le plan reçu à Kinshasa et dénoncé par plusieurs personnes à travers les réseaux sociaux. Les vrais motifs de cette résurgence de la crise politique au Kongo Central sont ailleurs. À l’approche de la fin du mandat du Président Félix Tshisekedi, certaines personnalités politiques multiplient les stratégies pour être choisies dauphin en 2028. Et cela passe par le contrôle de la province en y plaçant leurs poulains.
Au Kongo Central, de l’avis de plusieurs personnes, le Gouverneur Grâce BILOLO a réussi à poser les bonnes bases du décollage de cette province après une année à la tête de la province. Entre réhabilitation des infrastructures et maîtrise des priorités sécuritaires et sociales, le chef de l’exécutif provincial s’est avéré être un dirigeant pragmatique qui privilégie le bien être de sa population.
« Personne aujourd’hui ne peut reprocher au Gouverneur actuel de n’avoir pas bien travailler. Mais puisque les députés provinciaux répondent aux mots d’ordres des leaders politiques à Kinshasa, ils sont prêts à passer outre toutes les avancées significatives enregistrées en province », explique maître Pierre Mavibila, Analyste politique.
La rédaction.
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