Société : Profanation des Tombes et Spoliation du Cimetière Itonde Mbeleka à Muanda et Ngongolo à Inkisi au Kongo Central

La province du Kongo Central, plus particulièrement le Territoire de Muanda, dans la localité Itonde Mbeleka et le Territoire de Madimba à Inkisi, fait face à un scandale alarmant de profanation de tombes dans les cimetières d’Itonde Mbeleka et Ngongolo. Ce phénomène, qui affecte profondément la dignité des défunts et leurs mémoires est au cœur des préoccupations des autorités locales et de leurs populations.
A Muanda, le cimetière Itonde Mbeleka, situé dans la localité qui porte le même nom est le théâtre de graves actes de spoliation, où des individus largement connus dans la communauté ont été accusés de détruire les pierres tombales et de profaner les sépultures. Les rapports indiquent que ces actes sont facilités par la complicité de certains services publics. Un document officiel signé par le chef du bureau de l’urbanisme du Territoire de Muanda, Lelo Mpongo Jean, met en lumière les agissements d’un certain Jeannot, qui aurait été pris en flagrant délit de casse des croix tombales avec l’aide d’un chef de Quartier.
Par ailleurs, une situation similaire à celle de Muanda est constaté et déplorée à Inkisi, dans la cité N’sele, où le cimetière de Ngongolo est également touché par des mêmes pratiques. Le chef de la Cité, Monsieur Katungi a, quant à lui, pointé du doigt Madame Lukombo, membre de la tribu régnante de la région de complicité avec les acheteurs.
Ces événements soulignent un problème croissant au Kongo Central, où les lieux de repos de ceux qui nous ont précédé deviennent des lieux de convoitise pour des intérêts privés. Alors que de vastes espaces inoccupés existent encore à travers la province et dans toute la République Démocratique du Congo, ces actes révèlent un manque de respect pour la mémoire des défunts et la coexistence sacrée entre les vivants et les morts.
Notons que le rapport transmis aux autorités locales de Muanda demande l’intervention immédiate de la police et des services de l’urbanisme, pour mettre fin à cette hémorragie de vente du Cimetière. Toutefois, il est à noter que dans plusieurs cas, la justice reste passive, observant ces profanations sans réaction, ce qui alimente le désespoir des familles touchées.
Rédaction