DGRKC : 111 Agents Fictifs Démasqués par le Ministre Provincial de la Fonction Publique

La Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC) se trouve aujourd’hui au cœur d’un scandale mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses, entachant la transparence de cette institution stratégique. Ce dossier, révélé par le ministre provincial de la Fonction Publique, Monsieur Matomina Nsuela Zola, expose les dysfonctionnements hérités de l’administration précédente, et illustre la nécessité des réformes engagées par le gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo.
Tout commence le 12 février 2024, lorsque le ministre provincial de la Fonction Publique Monsieur Matomina Nsuela Zola signe un arrêté nommant 88 personnes à la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC). La loi exige que ces nominations soient notifiées dans un délai de soixante-dix heures. Pourtant, Richard Mavoka, alors directeur général de la Direction Générale des Recettes du Kongo Central, a délibérément retardé cette notification de cinq mois, commettant ainsi une infraction majeure. Ce manquement initial est révélateur des dysfonctionnements qui allaient suivre.
Mais ce n’était que le début. Le 7 mai 2024, malgré les mesures conservatoires strictes décrétées par l’honorable Papy Mantezolo, président de l’Assemblée provinciale, et visant à stabiliser la gouvernance provinciale après l’élection du gouverneur Bilolo, Richard Mavoka a délibérément violé ces directives. Le 24 juin 2024, il a non seulement ignoré ces mesures, mais a également étendu la liste des nominations à 199 personnes, incluant frauduleusement 111 noms supplémentaires qui ne figuraient pas dans l’arrêté initial du ministre de la Fonction publique.
Ces agissements soulèvent des interrogations légitimes quant aux intentions de Richard Mavoka. En intégrant ces 111 agents fictifs, il a non seulement enfreint la loi, mais a également sapé les efforts du gouverneur Bilolo pour instaurer une gouvernance transparente et responsable. S’agissait-il d’un acte de défiance envers les nouvelles autorités de la province, ou d’une tentative de laisser derrière lui un héritage de désordre, compromettant ainsi les réformes du nouveau gouverneur ?
Depuis son entrée en fonction, le gouverneur Grâce Bilolo a fait de la transparence et de la bonne gouvernance les piliers de son administration. Son engagement est clair : corriger les irrégularités héritées du passé et instaurer une nouvelle ère où l’intégrité prime au sein des institutions provinciales.
Les pratiques opaques de l’ancienne gestion, illustrées par le dossier des 111 agents fictifs, représentent un défi que la nouvelle administration est résolue à surmonter. Le gouverneur Bilolo reste fermement déterminé à tourner la page sur ces manœuvres qui ont compromis la transparence de la gestion provinciale. La bonne gouvernance est désormais la norme au Kongo Central, et toute tentative de déstabilisation ne fera que renforcer sa détermination à rétablir l’intégrité et la responsabilité dans l’administration publique.
Le gouverneur Bilolo continue de travailler sans relâche pour faire du Kongo Central une province exemplaire, où la transparence et la responsabilité sont au cœur de chaque décision administrative. Ce dossier des 111 agents fictifs n’est qu’un rappel des défis auxquels la nouvelle administration doit faire face, mais aussi un témoignage de sa détermination à surmonter ces obstacles pour le bien de la province.
Jules EVANS