Inquiétant climat à Matadi : Les enlèvements des jeunes filles se multiplient.

Photo d'illustration sur la ville de Matadi
Un phénomène nouveau refait surface dans la ville portuaire de MATADI, siège des institutions provinciales. Il s’agit des enlèvements à répétition des jeunes filles par des personnes non autrement identifiées. Cette situation inquiète de plus en plus les matadiens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le phénomène qui commence à prendre des proportions inquiétantes laisse penser que les Kidnappeurs de Kinshasa seraient désormais à l’œuvre dans la province du Kongo Central.
Et c’est chaque jour ou chaque weekend qu’on déplore l’enlèvement d’une jeune femme. Le dernier en date, c’est la disparition depuis samedi du docteur Marie Ndulu Adèle MABIALA. Sa famille n’a plus des nouvelles de cette jeune médecin, dentiste et qui travaille à la DGDA MATADI. Il faut dire que des cas similaires se multiplient dans la capitale du Kongo Central, y compris dans d’autres grandes cités comme Kimpese et la ville de BOMA.
Il y a trois semaines, une jeune fille travaillant à la DGRKC avait été enlevée et séquestrée pendant plusieurs jours par ses ravisseurs dans la ville de Matadi. Les Kidnappeurs n’avaient pas hésité de filmer la pauvre femme en tenue de beauté grecque avant de balancer différentes images obscènes dans les réseaux sociaux. La fille sera finalement retrouvée quatre jours après, droguée et jetée dans la rue, presque inconsciente.
Des nombreux cas du genre se produisent chaque jour à Matadi sans que des mesures ne soient prises pour démanteler ce réseau. Interrogé par notre rédaction, un haut responsable affirme que les services de sécurité avaient besoin des moyens pour traquer et mettre fin à ce phénomène qui commence à déranger la quiétude de la population : « Il faut renforcer la police et en même temps les autres services de sécurité. Il s’agit des gens qui fuient Kinshasa et qui se sont installés à Matadi », explique-t-il.
Une sensibilisation s’impose aussi bien à Matadi que sur le reste de l’étendue de la province. Comme dans la capitale congolaise, Kinshasa, il est peut-être temps d’imposer certaines mesures aux chauffeurs de taxi à Matadi. En même temps, une sensibilisation s’impose afin que la population soit en mesure de coopérer avec les services de sécurité en dénonçant tout cas suspect.
Jospin de Jésus