La diaspora de LUOZI s’apprête à offrir un Bac neuf à leur Territoire.

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La communauté Luozienne n’a pas supporté l’humiliation subie depuis bientôt plusieurs mois à la suite de la panne que connaît le Bac de Luozi. D’après nos informations, les ressortissants de ce Territoire, éparpillés à travers le monde, s’organisent afin de lever des fonds qui serviront à l’achat d’un Bac communautaire moderne d’une capacité de 60 tonnes ou plus.

 

L’information est confirmée à la VOIX DU KONGO CENTRAL par plusieurs dignitaires qui tirent leurs origines dans la terre natale de Daniel KANZA : « Nous avons été humiliés, tout un territoire a été humilié pendant plusieurs mois, on peut même parler des années. Cela nous a poussé à nous remettre en question et à nous prendre en charge pour le bien de nos compatriotes », explique l’un d’eux, visiblement peiné par le manque de solution.

 

La communauté Luozienne compte aussi sur l’appui des frères du Kongo Brazzaville : « Ils sont nombreux au Kongo Brazzaville qui nous aident et cela nous réjouit. Pendant qu’au pays les autorités sont restées insensibles à nos souffrances. Nous allons offrir un bac digne et laver l’affront que notre territoire est en train de subir au sein de la province », explique-t-on encore.

 

Il y a quelques jours, le gouverneur Guy Bandu s’était rendu sur les lieux et avait annoncé l’acquisition dans deux semaines de deux nouveaux moteurs qui permettront le retour en service du bac assurant la traversée du Fleuve Congo entre Luozi et Songololo. Il avait aussi annoncé des études de faisabilité pour l’érection d’un pont devant relier les deux rives du fleuve.

 

Manifestation du 05 Août à Luozi

 

Le 5 Août, les habitants du Territoire de Luozi avaient manifesté pour exiger un Bac neuf et non la réparation de l’ancien, ni même l’achat des moteurs : « Si dans quelques jours le gouvernement ne réagit pas après cette manifestation, nous, habitants de Luozi, allons arrêter définitivement les traversés pour que Luozi devienne un allié au Congo Brazzaville », avaient-ils menacé.

 

Martin SOLO

 

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