À l’Université Président Joseph KASA-VUBU, Léopold MBADU donne les pistes sérieuses pour relancer l’économie dans la ville de BOMA et ses environs.

La nouvelle salle i-connect de l’Université Président Joseph KASA-VUBU a servi de cadre ce samedi pour une conférence-débat animée par le commissaire provincial aux infrastructures, travaux publics et reconstruction. Avec les étudiants de cette Université, Léopold MBADU a échangé sur un thème qui lui tient particulièrement à cœur : « Développement autocentré de BOMA et ses environs ».
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Pour Léopold MBADU, tout est parti d’un constat amer et réel: « l’économie de la ville de BOMA est quasiment par terre et elle tourne sur un seul axe, l’activité portuaire », a fait savoir le commissaire provincial. Il a fait remarquer que pour qu’une économie existe dans une entité, il faut associer l’activité et la production.
« C’est la production qui fait l’économie et c’est la croissance économique qui détermine la dynamique de cette économie susceptible de générer des emplois et susceptible de réduire la pauvreté et la vulnérabilité », a expliqué le conférencier aux étudiants de l’UKV. Pour ce dernier, l’économie de la ville de BOMA est en souffrance, car elle repose essentiellement sur l’activité portuaire.
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Pour remédier à cette situation, Léopold MBADU propose d’autres axes à exploiter pour la ville de BOMA notamment: l’agriculture, le commerce, le tourisme. « Nous devons développer les activités autour de l’axe du tourisme, autour du commerce mais aussi autour de l’axe de l’agriculture », a-t-il énoncé. « Tout ce qui a trait à la transformation agricole peut nous ouvrir la porte à l’exportation alors que nous avons un port », a enrichi Léopold MBADU.
Au-delà de ces trois axes, le ministre a aussi préconisé la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. Pour Léopold MBADU, il faut canaliser tous le flux monétaire de toutes les mamans qui vendent du circuit officiel vers le circuit bancaire.
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Le commissaire provincial aux infrastructures a conclu le débat en évoquant la maîtrise de la technologie comme un autre axe à exploiter. « Nous devons maîtriser la technologie pour être capable de produire nous-mêmes à BOMA », a-t-il conclu devant des étudiants visiblement très satisfaits.
Connu pour la qualité de ses réflexions, Léopold MBADU n’a pas déçu son auditoire comme l’atteste les réactions des étudiants : « c’est vraiment un scientifique », explique Albert Mavungu, étudiant en Agronomie. « Nous étions réellement devant un homme qui connait les réalités de la ville et ses environs », explique une autre étudiante en médecine, Divine PHUATI.
Martin SOLO