Insécurité : Présence des Kidnappeurs au Kongo Central : faut il réinstaller les postes de contrôle sur la nationale N°1 ?

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L’insécurité dans la province du Kongo Central inquiète de plus en plus la population et les orginaires de la province vivants à l’étranger. Des coupeurs des routes mais aussi des Kidnappeurs en série circulent chaque jours et en toute liberté sur les routes nationales sans être inquiétés. À Matadi, les autorités ont confirmé des discussions au plus haut niveau pour réinstaller les barrières de contrôle sur la nationale N°1.

 

La solution ?

 

Faut-il réinstaller des postes de contrôle sur les routes nationales du Kongo Central ? La question revient au centre des discussions ces derniers jours. D’autant plus que les kidnappeur ont élargi leur champ d’opération dans la province du Kongo Central. Quelques cas d’enlèvement sont d’ailleurs signalés la province.

 

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Fausse alerte sur un prétendu enlèvement des voyageurs d’un bus de Transco vers Kimpese dans le Territoire de Songololo. 

 

Il y a une semaine, une jeune étudiante enlevée à Kinshasa dans la commune de Mont Ngafula s’est retrouvée le jour suivant dans le Kongo Central. Kidnappée à bord d’un bus 207, la jeune fille a été miraculeuse retrouvée vers le Pont Ponzo autour de 19H le jour suivant. « On l’a jetée là bas, mais dans le bus il y’avait aussi d’autres personnes déjà Kidnappées« , a appris la VOIX DU KONGO CENTRAL.

 

Dès lors on s’interroge sur la nécessité de réinstaller les postes de contrôle, de nuits comme de jours, sur la nationale: « il faut qu’il y ait des points de contrôle sur toutes les routes nationales, certains véhicules suspects, voire les bus 207 doivent être fouillés avant leur passage« , explique Trésor Matumina qui invite le gouvernement provincial à faire d’urgence.

 

Seule crainte , c’est la reprise de la tracasserie routière tant décriée. «  Nos policiers ne savent pas exécuter leurs tâches, ça risque d’être un moment pour rançonner la pauvre population« , estime Trésor Matumina. Pour contourner toutes tracasseries, les autorités provinciales réfléchissent d’après nos sources à installer des postes de contrôle mixte entre différents services dont l’ANR, la DGM et la Police nationale.

 

Martin SOLO

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