En attendant son ultime décision sur une possible carrière politique, Robert Niondo savoure dans la cour des grands.
Les partisans de Robert Niondo retiennent leur souffle, le riche homme d’affaires n’a toujours pas communiqué ses réelles intentions politiques à quelques jours du début du dépôt des candidatures pour les élections législatives nationales. Plusieurs personnes dans le Territoire de Muanda espèrent que l’entrepreneur et propriétaire de Sodimas Congo allait poser sa candidature à la députation nationale. Les partis politiques se bousculent à sa porte, tous les grands hommes, les grands partis du pays veulent avoir cet homme d’affaires, d’une cinquantaine d’années dont le parcours, depuis sa jeunesse, suscite admiration et respect.
Les reconnaissances sur le travail abattu par l’actuel président de l’Alliance Woyo se succèdent et se ressemblent. La dernière en date, c’était lors de la célébration du dixième anniversaire du magazine RDC INFRASTRUCTURES ET DÉVELOPPEMENT, diffusée sur les antennes de la télévision nationale, RTNC. Au cours de cet événement, Robert Niondo TOKO a été primé aux côtés des autres grands hommes du pays à l’image du président de la République ou encore du président du Sénat, du premier vice président de l’Assemblée nationale. Le sérieux de ce chef d’entreprise a été reconnu au niveau national et que le Congo peut aussi faire confiance en ses propres fils pour de grands projets infrastructurels.
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Après ces multiples prouesses au nom et pour le compte de son entreprise, c’est désormais sur le terrain politique que Robert Niondo est attendu. Ces dernières semaines, il a initié des contacts avec les différentes communautés muandaises avec pour objectif de fédérer autour d’un candidat commun et puissant. Lui-même originaire de la tribu Woyo, cette dernière n’a plus gagné une élection dans le Territoire de Muanda suite notamment aux multiples divisions et querelles qui la minent. Depuis son élection à la tête de l’Association de l’Alliance Woyo, Robert Niondo tente de rassembler et rassurer les uns et les autres autour de lui. Une mission périlleuse mais intelligente et nécessaire, car les woyo, parmi les autochtones du territoire de Muanda, ont perdu de leur influence.
Par ailleurs, toute la question est celle de savoir si Robert Niondo sera lui-même candidat aux prochaines élections législatives. Ces dernières semaines encore, plusieurs leaders politiques l’ont rencontré pour tenter de sonder ses intentions. Le sénateur Roger Muaka, président national du MCSD l’a rencontré, une délégation de l’AVC du Ministre des hydrocarbures Didier BUDIMBU l’a rencontré et tout récemment, Patrick Yala, pièce centrale du dispositif politique de l’union pour la démocratie et le progrès social au Kongo Central, a discuté avec lui dans ses bureaux à Kinshasa.
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Toutes ces rencontres témoignent l’engouement que suscite cet homme d’affaires, philanthrope et généreux. Plus les jours avancent, plus la pression s’accentue sur le PDG de Sodimas, car dès le 24 juin de ce mois, la CENI va convoquer le corps électoral. Le choix du parti politique sera très déterminant pour Robert Niondo s’il décide de se lancer dans une carrière politique. L’argent, Robert Niondo en dispose déjà. Rêve t-il, peut-être, à l’image de Joseph KASA VUBU son modèle, de redonner espoir à son territoire d’origine ou à sa province le Kongo Central, de rivaliser à nouveau dans la cour des grands à Kinshasa?
Martin SOLO
