Multiplication des accidents sur la nationale N1, le Ministre Provincial de transport MACK MATONDO met la pression sur les chinois qui gèrent les péages au Kongo Central.

Ce dernier temps, les accidents sont devenus monnaie courante au Kongo Central plus précisément sur la nationale N1. Pire, après chaque accident, la route est bloquée et il faut attendre des heures, voire des jours pour assister à un dénouement dans la circulation. Une situation qui inquiète de plus en plus au Kongo Central où la population a tendance à s’en prendre au Gouvernement Provincial. Et pourtant, c’est le ministère des infrastructures à Kinshasa qui gère la route nationale mais n’intervient jamais pour contraindre les chinois au respect des engagements.
C’est dans cette optique que le Ministre Provincial de Transport, Mack MATONDO s’est rendu au siège de l’entreprise de gestion des péages du Congo, SOPECO en sigle , où il s’est entretenu avec le chargé de gestion des péages, Lee François. Mack MATONDO a rappelé à l’entreprise chinoise son cahier des charges par rapport à la route nationale N1. « Cette route nationale est sous concession, et la société qui la gère a des obligations à remplir vis à vis de la Province » a expliqué le Ministre à la Voix du Kongo Central.
Et parmi ces obligations, la société chinoise devait doter la nationale N1, Matadi-Kinshasa, des auto grues, des ambulances, construction des hôpitaux et des caméras de surveillance. Pour l’heure, les chinois n’ont pas tenu et n’ont pas respecté leurs engagements: « Chaque fois qu’on nous appelle lorsque la route est bloquée pour cause d’accident, nous avons des difficultés pour dégager la voie, il faut attendre plusieurs heures. Nous sommes venus pour rappeler à l’entreprise ses obligations » a fait savoir Mack MATONDO.
Pire, selon le Ministre Provincial Mack MATONDO, à chaque réunion d’évaluation, la société SOPECO a toujours promis de mettre à la disposition de tous les postes de péages, les ambulances, caméras de surveillance… » la FEC ne cesse de nous déranger aussi à propos de ces manquements » avoue le Ministre Provincial de Transport. La FEC, qui dit payer régulièrement et en bonne et due forme les différents péages sur National, souhaite voir la société de gestion des péages du Congo, respecter à son ses engagements.
La nationale N1 Kinshasa-Matadi est gérée par le Gouvernement National à travers le Ministère des Infrastructures, travaux publics et reconstruction. Dans le contrat de concession entre l’État Congolais et SOPECO, cette dernière avait l’obligation de construire des hôpitaux pour secourir les accidentés. Un aspect qui n’a jamais été rempli par l’entreprise chinoise. D’après nos informations, à chaque réunion d’évaluation entre SOPECO et l’État Congolais, le Gouvernement de Kinshasa a toujours invité les délégués du ministère provincial des infrastructures et pas ceux du Ministère Provincial de Transport.
Martin SOLO