Gestion calamiteuse à L’OEBK : Le Président de la délégation Syndicale alerte sur un détournement massif.

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C’est un pavé dans la mare que vient de jeter Monsieur Ngoyo Lava Augustin, Président de la délégation Syndicale de l’organisation pour l’équipement BANANA-Kinshasa, OEBK. Dans une lettre de plus de 5 pages publiée dans les réseaux sociaux, il dénonce la gestion calamiteuse qui caractérise le comité de gestion dirigé par l’actuel DG Jean Claude Mavambu, mis directement en cause.

 

Dans cette lettre adressée à l’IGF, la délégation Syndicale pointe du doigt le détournement massif mais aussi la megestion qui ruine cette entreprise publique dont le siège social se trouve au Kongo Central, précisément dans la ville de Matadi. L’auteur de la lettre rappelle d’abord que l’actuel DG Jean Claude Mavambu était sous le coup d’une révocation pour détournement des deniers publics dans l’ancien comité dirigé par Monsieur Mansi NSIALA, toujours incarcéré à Makala.

 

Premier exemple d’un détournement, le Président de la délégation Syndicale évoque une négociation entre l’actuel DG de L’OEBK et la société crec7. L’ancien DG avait fixé la négociation des passages des véhicules de cette société à 450,000$ sur un montant total estimé à 900,000$ par mois de toutes les traversées de leurs véhicules. Cependant, l’actuel DG Jean Claude Mavambu négocie le passage des véhicules de la société Grec7 à seulement 50,000$ le mois.

 

« Cette société avait tenté Madame la Directrice Générale (Gloria TULUKA) de négocier leurs passages à 80.000$ le mois, elle avait refusé catégoriquement cette offre et voulait négocier à 450.000 $ le mois. Pourquoi, Monsieur (Mavambu) accepte –t-il ce deal à 50.000 $ le mois » ? S’interroge Augustin Ngoyo le Président de la délégation Syndicale. Et de poursuivre : « Nous nous posons la question de savoir à qui profite ces négociations ? Et pourtant l’OEBK n’arrive pas à prendre en charge comme il se doit les soins médicaux de son personnel, sans parler des paiements des créances en souffrance qui avoisineraient plus de 120.000.000 FC« .

 

Pire encore, la délégation Syndicale évoque un crédit de 1,250,000$ en faveur des retraités. Les 20 agents devraient toucher 920,000$. Où serait passé le 330,000$ restant s’interroge encore la délégation Syndicale. « Nous ne nous sommes pas dupes » prévient le président de la délégation Syndicale. Monsieur Ngoyo Lava Augustin ne comprends pas par ailleurs, pourquoi la SOFIBANQUE a procédé par un retrait à la source du premier remboursement.

 

S’agissant du fameux 100$ octroyé aux agents en terme d’indemnités contre la vie chère, le Président de la délégation Syndicale Augustin Ngoyo évoque dans sa lettre un achat de conscience des agents. Cette opération n’a duré que trois mois, puis plus rien. « Où en sommes-nous actuellement avec cette opération de 100$ contre la vie chère ? C’est déjà placé dans les oubliettes » S’exclame t’il.

 

Tant d’autres choses sont dénoncées dans cette lettre qui circule dans les réseaux sociaux et qui étale l’étendue de la gestion calamiteuse dans cette entreprise. Enfin, la lettre mentionne les menaces de licenciement dont est victime le Président de la délégation Syndicale Augustin Ngoyo pour avoir joué son rôle de Syndicaliste. « Tout ce que nous dénonçons, le directeur Général fait fi et continue comme bon lui semble au nom de l’ami du chef de l’État et que personne ne peut l’inquiéter » conclut la lettre signée on le rappelle par Augustin Ngoyo, président de la délégation Syndicale.

 

Martin SOLO

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